Bloc Party / Intimacy

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Bloc party est un de ces groupes qui, un jour réside au sommet du sommet de la hype, puis le jour suivant s’effondre à un niveau assurément faible. C’est manifestement un quatuor qui se laisse porter au gré des vents Londoniens tout en essayant de remonter la pente avec acharnement, armé d’une énergie perdue, au fond d’un monde de brutalité et de riffs acerbes et juvéniles.

Putain de merde! Un changement radical. Bloc party, connu à ses débuts pour son très reussi Silent alarm (2005), album énergique à résonance post punk à la limite de l’éléctro rock s’est métamorphosé en une marre répétitive éléctro-bouillasse trois ans après (L’album studio de 2007 A Weekend In The City était un foirage total, oublions). Comme on nous a très bien enseigné à l’école, il faut toujours persévérer. Le groupe mené par le Ô grand Kele Okereke est devenu un groupe difficile d’accès, ou ni la première, ni la seconde écoute ne suffisent. J’écoute donc avec une obstination exagérée le nouvel opus du fameux groupe from U.K, décrit dans les critiques comme un album personnel, où les textes ont (enfin) un sens; et je discerne (peut être?) un semblant de mélodie. Oh oui, dans les tréfonds des tréfonds de la chanson Trojan horse, entre les arrangements fouillis et les multiples voix agaçantes je crois apercevoir une cavatine particulière. Les 9 chansons restantes forment un ensemble de ballades saccagées, accélérées, répétitives et complètement bidons. C’est lourd, accablant, et plat.

La seule chose qui vaille le coup sur ces tribulations de 43,2 minutes est sans doute la pochette sensuelle et arrogante ainsi que LE titre Trojan Horse.

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Classé dans CRITIQUE CD

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